Avec l’avancée rapide de la technologie, nombreux sont ceux qui en profitent pour se faire du profit sans pour autant trop dépenser et ainsi gagner en temps et en énergie. Au Burkina Faso, ils sont de plus en plus nombreux ceux qui entreprennent grâce aux réseaux sociaux. Ils utilisent divers moyens de communication dont les plus utilisés sont Facebook, WhatsApp…
Pélagie étudiante en comptabilité reconvertie en entrepreneure e-commerce
Voici l’histoire de Pélagie H. ancienne étudiante en comptabilité, qui a réussi à monter son entreprise grâce à sa persévérance et ses idées.
Pelagie est une jeune femme battante qui réside dans la capitale Burkinabè. Après avoir obtenu une licence en comptabilité, elle a déposé ses dossiers dans plusieurs entreprises de la place, mais les réponses traînaient. Après 5ans sans un emploi stable, aînée d’une famille de 5 enfants dont toute la famille compte sur elle. C’est ainsi que Pélagie décide de se tourner vers l’entrepreneuriat. Au début c’était difficile car elle se demandait comment trouver un financement ? Dans quel domaine allait-elle entreprendre ? Puis un jour, sur le net, elle remarque que tout ce qui est en rapport avec l’habillement marche.



Pour commencer, elle a contacté certains commerçants sur les réseaux sociaux qui lui ont envoyé des photos des différents articles qu’elle partage sur ses stories whatsapp Facebook et Instagram.
Une fois que la commande est lancée, elle contacte son correspondant qui lui envoie l’article qu’elle revend par la suite.Peu à peu, elle réussit grâce à ses économies, à lancer de plus en plus de commande chez ses fournisseurs à l’intérieur du pays et même à l’étranger.
Par son honnêteté et son engagement, elle a gagne leurs confiances. Elle crée sa propre page puis intègre les différents groupes de vente et commence à avoir un réseau de clients qui la suit. Pélagie travaille essentiellement en ligne, elle gère tout de la maison. Par la suite, elle fait sponsoriser ses publications afin d’avoir plus de visibilité. Depuis lors, elle a des clients un peu partout dans le pays, et même à l’étranger. Pour, Pélagie « il n’y a rien de plus facile que la vente en ligne, et cela permet aux jeunes entrepreneurs d’être connu et se faire de l’argent ».
Aujourd’hui, elle est PDG de son entreprise virtuelle. Elle prévoit ouvrir une boutique bientôt dans un marché de la place.



L’entrepreneuriat n’est pas sans rigueur, sans passions, ni détermination.
Il faut être fort d’esprit pour entreprendre et surtout savoir se servir de ses atouts et du peu qu’on a.



Mariam Koné entrepreneure dans le e-commerce après sa licence en économie
Mariam Koné, vient tout juste d’obtenir sa licence en économie. Jeune femme ambitieuse, prête à relever tous les défis.
Déjà dès sa première année à l’université, elle jonglait avec de petits boulots pour ne pas avoir à dépendre complètement de la famille. Le commerce c’est une idée qu’elle a eu lorque’elle travaillais dans une société Immobilière de la place… elle était parti au marché pour s’acheter une tenue avec sa petite sœur et une fois à la maison , elle s’est dit « qu’au lieu d’aller acheter chez des gens pourquoi ne pas vendre moi-même »… et c’est là qu’elle s’est retournée au marché quelques jours plus tard après réflexion. C’est ainsi qu’elle commença en 2018, son entrepreneuriat.
Avec le soutien de sa famille, en plus de ses économies, elle parvint à s’offrir une moto. Ainsi les affaires ont véritablement commencer.



Au lieu de profiter uniquement des divertissements qu’offre les réseaux sociaux, elle décide d’utiliser les opportunités qu’elle avait pour se faire plus d’argent. D’abord, elle part en repérage au marché, des articles qui pourront plaire à sa liste de contacts.
Étant bonne communicante et sympathique, elle a tissé facilement des accords avec plusieurs commerçants , pour qu’elle puisse vendre leurs produits en ligne et rapporter l’argent après la livraison. Elle demande des photos professionnelles à ses fournisseurs avec qui, elle est en contact permanent pour ensuite les publier sur ses stories whatsapp . La plus part de ses clients sont des étudiants comme elle. Mariam fait elle-même ses livraisons partout dans la ville de Ouagadougou, qu’elle connaît sur le bout des doigts grâce à son précédent travail.









Elle charge la livraison entre 500 et 1000F CFA. Pour mieux développer son entreprise virtuelle, elle se sert de son expérience de secrétaire et caissière dans une boutique de vêtements …. Elle raconte « C’est de là j’ai eu plus d’expérience sur comment commander et faire venir des articles de l’extérieur… Comment prendre des photos professionnelles d’une tenue pour donner envie au client d’acheter, comment les convaincre, comment procéder à la livraison … Comment faire gérer les paiements en plusieurs fois »
Depuis 3ans , Mariam arrive à gérer son commerce et ses études. Les ventes se font essentiellement en ligne.Elle réussit peu à peu a avoir une autonomie financière, et cela sans abandonner ses études. Elle a comme vision ,avoir sa propre boutique de vêtements et son master.
Mariam est un exemple pour la jeunesse estudiantine. Beaucoup comme elle, ont réussi à prouver que les études n’empêchent pas l’entrepreneuriat, elles sont plutôt un atout.
Super engagement Juliette tte mes félicitations
Merci beaucoup